Comment choisir le forfait kilométrique de son leasing ?

Au lieu d’acheter une voiture neuve, la plupart des automobilistes français optent pour le leasing.

Ce mode de location de voiture est plus économique et facile à mettre en place, mais le client reste un simple locataire. En tant que tel, il n’est pas complètement libre de l’usage du véhicule. Avant de signer son contrat de leasing, il devra choisir un forfait kilométrique annuel. Ce forfait correspond à la moyenne annuelle des kilomètres parcourus par le client avec une voiture. Une mauvaise estimation peut entrainer des frais supplémentaires, il faut bien évaluer ses besoins.

Quel est l’intérêt du forfait kilométrique ?

Le leasing est une forme de location de voiture s’étalant entre 2 et 5 ans. Le souscripteur reste un simple locataire durant cette période, mais suivant la formule choisie il pourra se porter acquéreur définitivement à la fin de son contrat. Avec un leasing, le client ne devient pas véritablement propriétaire de sa voiture. Elle reste la propriété de l’organisme loueur.

Lorsqu’on signe un contrat de leasing, on paie en réalité la décote, l’usure et les kilomètres infligés au véhicule sur la période de location. Plus le véhicule roule, plus elle perd de la valeur. Afin d’évaluer cette perte, les professionnels ont mis en place le forfait kilométrique. Il va de 10 000 à 30 000 km par an et en principe, il est fixe pour toute la durée de la location.

Avant de souscrire un contrat de leasing, il est important de se poser les bonnes questions. Quel usage sera fait du véhicule ? Servira-t-il pour ses trajets professionnels ou uniquement dans le cadre personnel ou familial ? Ces éléments impactent directement les conditions du leasing.
La question du forfait kilométrique est sans doute la plus importante lors de la mise en place d’un leasing. C’est un point essentiel déterminant la tarification.

Comment bien évaluer son forfait kilométrique ?

Entre 10 000 et 30 000 km, le choix est vaste, mais il est difficile de trouver le chiffre idéal. Il existe quelques éléments à considérer dans ce choix, à commencer par l’usage prévu pour le véhicule. S’il est destiné à un usage privé, pour de petits trajets quotidiens allant de son domicile à son lieu de travail et pour accompagner les enfants à l’école ou à des activités proches de la maison, un kilométrage annuel de 10 000 km conviendra.

Dans un cadre privé, le véhicule est amené à servir plus régulièrement dans des déplacements longs comme les week-ends en famille, les vacances ou les sorties en plus des trajets quotidiens. Il faudra alors choisir entre un forfait de 15 000 et 20 000 km. En revanche, lorsque le client utilise son véhicule dans un cadre professionnel, cela implique des déplacements plus longs et fréquents. Dans ce cas, il est préférable d’opter pour un forfait de 30 000 km.

Avant de signer son contrat, il faut penser à bien évaluer ses besoins. Sachez que le forfait kilométrique est une clause qui doit être respectée sous peine de pénalités.

Dépassement kilométrique : quelles conséquences ?

Le leasing encadre l’utilisation du véhicule loué sur la base d’un nombre de kilomètres à parcourir par an. Le forfait kilométrique fait partie de ces conditions d’utilisation auxquelles le locataire a donné son accord en signant son contrat. Il est tenu de le respecter.

Mais que ce soit en raison d’une mauvaise évaluation ou d’imprévus, il arrive que le locataire dépasse le forfait qui lui a été accordé. Dans ce cas, le loueur facturera chaque kilomètre dépassé au moment de la restitution de la voiture. Les tarifs varient en fonction des organismes de leasing, mais en moyenne, il va de 5 à 20 centimes par kilomètre.

Si le prix du kilomètre dépassé est par exemple défini à 15 centimes, le surcoût à la restitution du véhicule s’élèvera à 300 euros pour 2 000 km dépassés. Ces frais supplémentaires risquent d’alourdir les dépenses, d’autant que d’autres pénalités sont susceptibles d’être appliquées, comme des frais de remise en état.

Forfait kilométrique insuffisant : peut-on le modifier ?

L’évolution des besoins du locataire aura une incidence sur l’usage qu’il fait de sa voiture louée en leasing. Les organismes de leasing autorisent leurs clients à modifier leur forfait kilométrique en cours de route afin de leur éviter de payer des suppléments à la fin de la période de location. Pour ce faire, le locataire devra prendre contact avec son loueur pour revoir à la hausse le kilométrage annuel sur sa voiture de leasing. Cette révision s’accompagnera d’une réévaluation du prix du leasing, mais généralement, les prix sont plus abordables que celui appliqué aux dépassements.

Ce ne sont pas tous les loueurs qui acceptent de modifier le leasing en cours de route. Certains n’autorisent la révision du contrat que durant les 2 premières années du contrat. Au moment de signer le leasing, il est important de vérifier la clause relative à cette possibilité.