Le leasing s’impose de plus en plus comme une piste privilégiée chez ceux recherchant une facilité de paiement pour une voiture, que ce soit pour un usage personnel ou professionnel.
Pour ceux qui en sont encore dans la phase de réflexion, il importe de savoir lequel des deux produits est le plus bénéfique pour monter un projet de leasing voiture. Voici les éléments pour se fixer.
Leasing auto : les raisons de succomber
Si le leasing a autant le vent en poupe, c’est qu’il présente divers atouts que n’a pas l’achat, par crédit ou sur fonds propre. Quelle que soit la formule envisagée, cette solution locative signifie visibilité et flexibilité des conditions de financement de son véhicule. Le bénéficiaire choisit celui-ci, parmi les marques, modèles et finitions les plus récents et innovants du marché. Il en dispose librement, durant la durée de son engagement, sans les préoccupations relatives à la décote ou la revente. Il lui suffit de se dispenser chaque mois d’un montant clairement défini, ajusté en fonction de ses capacités financières et de ses besoins de rouler.
Focus sur la LOA : contrat, points forts, inconvénients
L’option d’achat constitue le trait distinctif de la LOA par rapport à sa cousine la LLD. Le bailleur proposant à un client une location avec option d’achat lui ouvre la possibilité de se porter acquéreur du bien, à l’échéance du contrat. Établi pour une durée variant de 24 à 60 mois, selon les besoins du bénéficiaire, l’engagement spécifie en ses termes tous les détails concernant l’exploitation du bien loué. Le montant de la mensualité versée est directement tributaire de ces conditions d’utilisation. Celles-ci incluent la limite de kilométrage autorisée à l’année, les garanties et options souscrites avec la location. Sans qu’il ne s’agisse pas d’une obligation, la plupart des locations avec option d’achat sont associées à un premier loyer majoré.
Modulable, le montant de cet apport contribue à l’ajustement des mensualités restantes. Le calcul prend en compte la valeur résiduelle du véhicule, celle dont le locataire se dispensera s’il décide d’activer l’option d’acquisition. Si la LOA semble une option alléchante, il n’en faut pas moins considérer ses quelques revers. La solution se révèle particulièrement coûteuse si le locataire restitue un véhicule présentant des dégradations dépassant l’état d’usure normale. Un montant allant de 800 à 1600 € lui est alors exigible au titre de frais de remise en état. D’un autre côté, les éventuelles modifications de contrat en cours d’exécution ainsi que les dépassements de forfait kilométriques donnent lieu à des pénalités assez conséquentes.
Gros plan sur la LLD : engagement, avantages, failles
La durée d’engagement dans le cadre d’une location longue durée va de 12 à 48 mois, au bout desquels le bénéficiaire doit rapporter le véhicule. Sélectionné parmi les modèles neufs ou d’occasion récente, celui-ci se trouve à l’usage exclusif du locataire qui choisit d’y rattacher un forfait annuel pouvant aller de 30000 à 50000 km. La possibilité d’inclure un contrat d’entretien ainsi qu’une extension de garantie constructeur à son engagement figure parmi les points forts de la LLD. Tous ces services sont ramenés en un seul budget qu’il est possible de définir précisément en procédant à une simulation préalable. En parallèle, celui qui opte pour cette solution locative peut renouveler son contrat autant de fois qu’il le souhaite, pour remplacer sur une base régulière son véhicule. Pour autant, la location longue durée a aussi ses failles : frais de résiliation en cours de contrat élevés, surcoût de dépassement kilométrique, poids de la facture de remise en état. Tâches sur la sellerie, peinture écaillée, marque d’enfoncement sur la carrosserie sont autant de dégradations pouvant se payer cher dans le cadre d’une LLD.
LOA ou LLD comme meilleure option de leasing auto : verdict
Laquelle de la LOA et de la LLD mérite la palme au titre de meilleure solution de leasing auto ? Pour trancher, le profil du futur locataire et ses priorités du moment ont besoin d’être mis à plat. Chacune à leur manière, ces deux alternatives sont susceptibles de répondre avec le plus de pertinence à des besoins précis. Un conducteur souhaitant tester la consommation réelle d’un modèle électrique, ou la durabilité de sa batterie, avant de se décider s’orientera plus logiquement vers la LOA. En gardant l’option d’acquisition ouverte, il peut envisager de se porter acquéreur au prix négocié au départ, sans être inquiété des tendances haussières du marché. Si la performance de l’équipement ne lui convient pas, il n’a qu’à restituer le véhicule. Une entreprise qui emploie de nombreux visiteurs commerciaux ou exploite une enseigne de VTC premium sera plus gagnante avec la LLD. Son parc de véhicules devant toujours être à l’avant-garde, ce type d’organisation doit pouvoir bénéficier d’un approvisionnement stable, mais financièrement maîtrisable. Les sociétés dont l’activité requiert le déplacement récurrent de leurs agents dans des utilitaires spécifiques profiteront, également, des offres de kilométrages étendus de la location longue durée.