Avantages et inconvénient du leasing auto !

Le leasing auto s’arrache des parts en constante hausse sur le marché de l’automobile. Beaucoup voient dans la LOA et la LLD des alternatives plus flexibles que le prêt bancaire ou l’achat au comptant.

Ces options locatives sont surtout appréciées pour la mensualisation du budget auto, qui est à la base de leur fonctionnement. Pour le conducteur, c’est l’opportunité d’une bonne visibilité et d’un contrôle optimal sur les dépenses. Malgré ces attraits, le leasing auto n’est pas dépourvu de failles. Décryptage.

Leasing : un financement auto aux multiples avantages

Flexibilité et liberté de manœuvre sont au cœur de l’attractivité grandissante du leasing auto aux yeux du public. Cette solution locative se décline en version LLD ou LOA, pour s’ajuster aux priorités disparates des particuliers et des entreprises. La souplesse du leasing transparaît également dans le calcul de la mensualité appliquée à chaque contrat. La durée d’engagement, au choix entre 12 à 60 mois, en définit à la fois le montant et le forfait kilométrique et les autres services inclus dans la convention. Le bénéficiaire dispose d’un véhicule neuf, sélectionné parmi les modèles les plus récents du marché. D’un autre côté, la provision d’un apport ne constitue pas une obligation pour contracter un leasing. Ceux qui choisissent de verser ce premier loyer majoré verront leur plan d’amortissement significativement allégé. La LOA, en particulier, optimise la décision d’achat, si l’option rattachée est activée à l’échéance du contrat. Le locataire devient propriétaire sans devoir couper drastiquement dans ses finances. Il lui restera seulement à verser la valeur résiduelle. Le leasing, c’est encore la possibilité d’ajuster son budget auto en fonction de ses besoins de rouler. Les forfaits kilométriques inclus dans les engagements arrivent en différents gabarits : en moyenne, 10000 à 30000 km et jusqu’à 50000 km voire plus, à l’année.

Leasing auto : quelques points faibles à considérer

Aussi attractif qu’il puisse être comme solution de financement auto, le leasing n’est pas totalement exempt de points faibles. Ces derniers résident dans les frais chargés au locataire par rapport à certains points de la mise en œuvre du contrat. À la base, le signataire d’un leasing dispose de la possibilité de mettre fin à son engagement avant terme. Par contre, la rupture anticipée occasionne des coûts excessivement élevés, quel qu’en soit le mobile. Les incidents de dégradation ou de vol portés sur un véhicule financé en leasing ne constituent pas de motifs de suspension pour le versement des loyers restants. Le locataire en est exigible jusqu’au dernier centime. Un contrat de leasing suspendu en cours d’exécution à l’initiative du bailleur est plus coûteux. Ce scénario intervient quand ce dernier constate un défaut de paiement de la part du locataire. Celui-ci est tenu de se dispenser des reliquats de loyers frappés d’un surcoût de 8 %. Le dépassement de forfait kilométrique constitue un autre aspect du leasing pouvant gonfler son prix de revient. Chaque excédent enregistré étant facturé entre 5 et 20 centimes, une simulation de dépassement de 12000 km à 0,10 € rallongera déjà de 1200 € le coût total d’un contrat. Sur un autre plan, la restitution d’un véhicule présentant des dégradations au-delà de l’usure normale est sévèrement facturée.

Frais de remise en état en leasing auto : comment y échapper ?

La rallonge dans un budget de leasing occasionné par des frais de remise en état se chiffre en moyenne 800 €. Prendre les devants en sollicitant un expert indépendant permet de s’épargner un tel surcoût. En identifiant les points pouvant donner lieu à des sanctions, le locataire a l’opportunité de les rectifier avant de restituer le véhicule. Si la dégradation porte sur la carrosserie, penser à mettre en concurrence le devis du carrossier et les frais exigés par le bailleur. Sinon, porter un soin particulier au véhicule pendant sa période d’utilisation reste le meilleur moyen d’éviter de payer plus. Il s’agit de prévenir les incidents comme les tâches sur les sièges, les rayures sur la console et tout ce qui peut écailler la peinture sur la carrosserie.

Forfait kilométrique d’un leasing auto : comment le maîtriser ?

Une comptabilisation précise de ses besoins de circuler dans une voiture financée en leasing est utile pour éviter des excédents de budget. Des outils de simulation de kilométrage sont facilement accessibles en ligne, pour estimer les distances parcourues de façon récurrente à différents moments de l’année. Il suffit d’y renseigner ses besoins pour le travail, les contraintes familiales et les loisirs. Si malgré tout, le locataire entrevoit un risque de dépassement en cours de contrat, il a intérêt à activer son droit à porter un avenant aux termes de son engagement. Le transfert de leasing constitue également une alternative pour éviter de payer les surcoûts de dépassement kilométrique. Ceux qui sont sous contrat LOA peuvent, pour leur part, anticiper le rachat. Ils disposent de cette option dès que le 13ème mois de location est écoulé.